L’Or est cher, mais, ma chair n’est pas d’Or
Alors, d’ors et déjà, mon cœur bat,
Tant que la vie est en moi, et que tu vis toi…
Cher Hêtre, être cher…
Grâce à toi je respire, et le pire reste peut-être à venir…
Car si je ne te respecte pas, toi…
Ainsi que tes congénères, alors ceci génère un mal Hêtre et je finirai
peut-être,
À force de m’aveugler, À trépasser…
Mon cœur s’arrêterait en effet, quand à mon corps lui, ne luirait plus,
Et se décomposerait, mangé par les vers
Alors je préfère composer des vers…
Que je ne connais pas encore par cœur,
Ces vers qui résonnent :
Comme des notes,
Sur une portée imprimée sur du papier, faites pour s’envoler
Mais pas comme des portes fermées à clé, construites pour
cloisonner…
Au final comme on est lié toi et moi
Chair d’Homme et cher Arbre…
Mes veines et les tiennes sont unies pour la Vie
Cher Ami…
Le Fél’Un