Dans mon quartier, il y a beaucoup de goudron
Mais il y a pas grand chose que l’on nous propose…
À part, de rester bien sages, devant nos écrans,
Nous abrutissant et nous appelant à rester, chez nous, bien…
Docilement
Nos maisons sont devenues des prisons,
Dont nous sommes nos propres geôliers,
Tellement nous avons été…, bien… formaté
Évidemment, il y a beaucoup de ciment
Qui a servi à construire nos bâtiment.
Mais il y en a pas tellement pour créer du lien entre les voisins.
Nous qui ne sommes là que pour un laps de temps
Qu’allons-nous laisser à nos enfants ?
Une planète déserte…
Sans communication réelle au sein de cette espèce humaine
Et quand nous sortons masqués pour nous protéger
Ne laissant paraître que peu d’émotions
Sinon des sentiments de peur et de soumission,
Voire pire, de dévotion envers ce cher président, Monsieur
Macron.
Nous nous isolons ainsi chacun encore plus, dans notre nid
Non parce que nous avons peur d’être infectés ou contaminés
Par une pandémie qui emporte quelques vies
Mais plutôt car une médiatisation à outrance est faite de cette
Maladie.
In fine, ce confinement, pour sûr, nous asphyxie petit à petit…
Nous privant d’oxygène pour cette flamme que l’on appelle
L’Âme…
Humaine
Attisant, par contre, la division et la haine…

Le Fél’Un